C'est le 6 janvier, c'est l'heure de la traditionnelle galette des rois ! Pâte feuilletée, frangipane, et bien entendu, une mystérieuse fève à découvrir. Oyez, Oyez, future reine, futur roi, à vos assiettes :)
« Le gâteau, coupé en autant de parts qu’il y a de conviés, on met un petit enfant sous la table, lequel le maître interroge sous le nom de Phébé (Phœbus ou Apollon), comme si ce fût un qui, en l’innocence de son âge, représentât un oracle d’Apollon. À cet interrogatoire, l’enfant répond d’un mot latin domine (seigneur, maître). Sur cela, le maître l’adjure de dire à qui il distribuera la portion du gâteau qu’il tient en sa main, l’enfant le nomme ainsi qu’il lui tombe en la pensée, sans acception de la dignité des personnes, jusqu’à ce que la part soit donnée où est la fève ; celui qui l’a est réputé roi de la compagnie encore qu’il soit moindre en autorité. Et, ce fait, chacun se déborde à boire, manger et danser. » Etienne Pasquier, historien, humaniste, poète et magistrat français.
La galette des rois tire son origine des Saturnales.Les Saturnales sont des fêtes romaines situées entre la fin du mois de décembre et le commencement de celui de janvier - et durant lesquelles les Romains désignaient un esclave comme le "roi d’un jour".
« Le gâteau, coupé en autant de parts qu’il y a de conviés, on met un petit enfant sous la table, lequel le maître interroge sous le nom de Phébé (Phœbus ou Apollon), comme si ce fût un qui, en l’innocence de son âge, représentât un oracle d’Apollon. À cet interrogatoire, l’enfant répond d’un mot latin domine (seigneur, maître). Sur cela, le maître l’adjure de dire à qui il distribuera la portion du gâteau qu’il tient en sa main, l’enfant le nomme ainsi qu’il lui tombe en la pensée, sans acception de la dignité des personnes, jusqu’à ce que la part soit donnée où est la fève ; celui qui l’a est réputé roi de la compagnie encore qu’il soit moindre en autorité. Et, ce fait, chacun se déborde à boire, manger et danser. » Etienne Pasquier, historien, humaniste, poète et magistrat français.
Commentaires
Enregistrer un commentaire